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Dans la bulle de Sébastien Samson

  • 11 septembre 2017
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Professeur d’arts plastiques avant d’être dessinateur de BD, Sébastien Samson a accepté de réaliser les chroniques du site Malades de sport. Portrait d’un jeune homme de 44 ans qui ne se prend pas au sérieux.

La rencontre entre Sébastien Samson et Malades de sport s’est faite un jour d’automne, au festival de bande dessinée Des Planches et des vaches d’Hérouville-Saint-Clair, dans la banlieue de Caen. Pas la peine de chercher une photo de lui pour le repérer parmi la foule : il est comme dans sa BD. Le Marathon de New York à la petite semelle, Léa l’avait offerte à Vincent pour ses 24 ans, alors qu’il envisageait de se lancer sur la distance reine de l’athlétisme. Cela avait été pour lui un déclic.

Cheveux courts, lunettes rectangulaires et tête ronde, Sébastien Samson inspire une forme de gaieté. Prouesse esthétique, il suffit qu’il déforme légèrement sa bouche pour donner l’impression de sourire en permanence. C’est vrai, quand on fréquente le monde de la course à pied, on ne l’imagine pas vraiment courir 42 kilomètres. Trop grand peut-être, et cette impression systématique d’avoir le temps. En vérité, on imagine bien mieux Sébastien Samson, adolescent, enfermé dans sa chambre pour lire des BD. Lui ne s’en cache pas :

“Quand j’ai rencontré Rosalie, ma future femme, elle m’a dit de me bouger et elle avait raison. J’étais en surpoids, inactif. Mon truc à moi, c’était Lucky Luke.”

Il découvre le neuvième art par hasard au fond d’une salle de classe, vers 11 ans, après avoir abandonné l’idée de devenir archéologue.

La salle de classe, il va finir par la retrouver. Cette fois-ci en haut de l’estrade. Peut-être un peu par défaut, lui qui confesse être entré à la fac de Bordeaux pour échapper au service militaire. “Dessinateur, c’est quelque chose de très solitaire, monastique. Les deux premières années, j’étais un peu trop timide avec les élèves.” Mais ce père de cinq enfants va finir par s’épanouir avec les adolescents. Sa passion déteint sur son enseignement : “Les profs de maths ont un savoir : ils savent calculer. Moi en revanche, en tant que prof d’arts plastiques… Mais j’ai compris que j’avais une arme entre les mains quand, en cours avec des sixièmes, j’ai dessiné un “a” en volume sur le tableau. J’ai entendu des “whaou” dans la classe.”

Asthme, fusain & souvenirs d’enfance

Sur les conseils d’un ami, il décide de faire de la bande dessinée une activité à part entière dans sa vie, et dessine le Journal d’une bipolaire en 2008. Dès sa sortie, Sébastien Samson devient la star de son collège. À Bayeux, il tapisse de signatures ses propres œuvres, que les parents ramènent lors des réunions parents-professeurs. “Ce n’est pas le bon endroit pour ça mais bon…”

En 2016, Sébastien Samson publie “Le Marathon de New York à la petite semelle”, aux éditions La Boîte à bulles.

Cette première bonne expérience va le pousser à mettre en images une aventure toute personnelle : sa préparation au marathon de New York. “Le sport à la maison, il vient de Rosalie. C’est elle qui m’a mis à la course, après cette fameuse soirée où j’ai dit que je viendrai courir le marathon de New York.” Plus le professeur court, plus il pense à dessiner cette drôle d’histoire d’un homme qui se lance sur une route qui ne lui semble pas promise. Pour elle, il s’inscrira à plusieurs marathons, “afin de retranscrire les bonnes sensations, ne pas passer à côté des initiés”. La BD sera un succès. “Mon éditeur me parle même de la traduire en anglais.” La course a pied restera présente dans sa vie. “Je cours une fois tous les deux jours. Grâce à cela je dors mieux, j’ai maigri, et je me sens en forme.” Un rapport au corps et à la santé qui n’a pas toujours était au beau fixe :

Plus jeune, j’étais asthmatique, j’avais des carences, je tombais souvent dans les pommes. La tête n’allait pas toujours bien. Depuis, je suis sensible à la fragilité des gens.

Une bonne raison pour illustrer les chroniques sur Malades de sport ? Pas seulement, s’explique l’interessé : “Ce projet me parle et, surtout, il y a quelque chose qui me gêne dans les rapports humains, c’est l’argent. Cette idée de travailler ce que l’on sait faire, avec une certaine liberté, c’est super.” L’instinct. Voilà peut-être le carburant de ce multi-marathonien. Un appétence particulière à choisir ses projets en fonction d’un petit rien, et de s’y accrocher jusqu’au bout. L’inspiration, que l’on imagine innée chez l’écrivain, est en fait le fruit d’un dur labeur : “J’ai beaucoup de mal à écrire. Trouver une histoire, la formuler, cela me demande du temps.” Le coup de crayon, en revanche, il l’a bien ! Il dessine surtout au feutre noir. “Pour le Marathon, j’ai choisi le fusain, sur les conseils de ma fille. L’effet brumeux allait bien avec la météo normande !” Et nous, il nous met en couleurs à l’aquarelle.

Pour ses prochaines planches, il va chercher l’inspiration auprès de ses parents, qu’il interroge lorsqu’il descend les voir, tous les deux mois, dans le Poitou. Et ça marche, il a déniché “un lieu d’enfance et une petite idée du scénario” tourné autour d’une question : “Qu’est ce qui fait que l’on devient qui on est ?” Le début d’une nouvelle aventure personnelle. Au téléphone, le père de famille vit presque un nouvel accouchement : “Je viens de trouver mon personnage principal. Il est sur le papier. Il me regarde.”

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