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Chronique n°8 : quinze jours et 52 minutes

  • 29 avril 2020
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Caen, mercredi 29 avril 2020

C’est sur le parking du Parc des expositions de Caen que nous nous sommes quittés, dimanche 16 juin 2019. Nous avons bouclé le 10 km des Courants de la liberté et, en même temps, le tournage de notre documentaire. L’équipe range à la hâte le matériel dans la voiture avant de prendre la route. Une dernière photo avec Clémentine, notre réalisatrice. Vite ; elle doit attraper le train qui la ramènera à Paris. Pas le temps pour un dernier verre, on promet de se revoir pour l’avant-première. 

La course a été chargée en émotions. Nous courions avec Fred, pour qui c’était la première compétition depuis le diagnostic de son cancer.

Mais dans nos foulées, tous les patients que nous avons rencontrés depuis le début de notre projet nous ont accompagnés.

Le tournage s’est étalé sur près de 2 mois, pour un total de quinze jours pleins, pendant lesquels nous avons filmé les patients chez eux, lors de leurs séances de sport, lors de leurs rendez-vous médicaux ; rencontré les experts capables d’expliquer en seulement quelques minutes comment l’activité physique agit pendant le traitement d’un cancer. L’équilibre entre les deux n’a pas été simple à trouver. De longs témoignages et interviews, des heures et des heures de rushs, à réduire au format documentaire : 52 minutes.

Pour Clémentine, la parole des personnages étaient la plus à même de faire passer le message ; pour nous, celle des médecins, éducateurs, politiques, que nous avons rencontré pendant 2 ans, a au moins autant d’importance.

Car depuis le début de notre projet, nous voulons justement nous détacher de la belle histoire pour y adjoindre un raisonnement scientifique, précis et compréhensible.

Cela s’est joué au montage, à coups de secondes grappillées ici pour être ajoutées là. Car les chaînes télé sont tatillonnes (et ont leurs contraintes) : 52 minutes, c’est 52 minutes 00 secondes.

Par chance, nous nous entendons vraiment bien avec Clémentine. Heureuse coïncidence, nous avons fait la même école et nous étions rencontrés autour d’un apéro, lors de notre dernière session de cours à Montpellier. Jeune réalisatrice, notre Mélanie Laurent à nous est à l’aise derrière la caméra. Bosseuse, professionnelle, énergique, on sait qu’elle va faire de son mieux pour que ce soit une réussite. Même si notre implication passionnée dans ce projet nous fait rester vigilants. “Faites-moi confiance”, nous avait-elle dit au téléphone alors qu’on se cassait la tête sur le casting. Elle avait raison.

La moue d’Aténa, le skate de Fred, les larmes de Magali

Comme elle le disait, “la grande force de notre documentaire, ce sont nos personnages”, attachants chacun à leur manière. Aténa, notre petite guerrière, a un sacré caractère. Chez elle, une jolie maison adossée à la ferme de son père, elle monte dans les arbres, descend à la tyrolienne, avance à toute allure sur son vélo, recule avec son mini-tracteur la main derrière le siège comme papa. Elle nous fait l’honneur de nous cuire des morceaux de bois au barbecue, pendant que les vraies saucisses grillent à côté.

Pas facile pour elle d’être toujours concentrée, de lui faire comprendre pourquoi certaines scènes doivent être rejouées, de lui faire dire des phrases sujet-verbe-complément. Après tout, elle n’a que 6 ans. D’ailleurs, Vincent a eu bien du mal à la faire causer, au bout de la sixième prise. Si la première fois, il trouvait des questions à lui poser, auxquelles elle répondait, il n’a plus rien trouvé de mieux que : “alors comme ça, ton casque est bleu ?” À la fin de la journée, affichant une adorable moue, Aténa finit par nous lancer un non moins adorable :

“Vous m’avez demandé de faire plusieurs fois l’aller-retour à vélo, mais vous m’avez pas dit merci !” 

On pourrait qualifier Fred de “perché” ; un peu tête en l’air, souvent volontaire, volontiers jovial. Grand défenseur de la cause climatique, il vit dans un monde où c’est tous les jours le printemps. Collier de surfeur autour du cou, cheveux blond-gris, Fred a toujours une âme d’enfant. On le découvre skateur, et cela nous a offert une séquence de bêtisier, quand il s’est trop approché du cadreur qui le filmait, allongé sur le trottoir, et que sa planche à roulettes est venue s’encastrer dans la caméra. Un peu plus tôt, ce même cadreur se claquait la cuisse en essayant de suivre notre ancien traileur, courant à toutes jambes dans les allées du parc.

Mais nos meilleurs fous rires sont venus de ses talents d’acteur : il a tendance à surjouer.

On se souvient d’une scène où Fred devait retrouver Vincent en sortant d’une séance d’activité physique. Voulant mimer la surprise, il a sorti un “Oh ! Vincent !” des plus artificiels. 

Mais s’il y en avait une qui savait rester naturelle, c’était bien Magali. Elle parvenait très bien à oublier la caméra, malgré sa timidité en début de tournage. La douceur, l’impression de fragilité qu’elle dégageait contrastaient parfaitement avec le dynamisme des deux autres. Elle ne montrait cependant pas moins de persévérance. Quand on l’avait rencontrée pour le casting, elle ne se sentait pas complètement sûre de participer à l’aventure ; c’est elle qui nous avait rappelés après réflexion. Elle épatait son mari en se mettant à l’activité physique pendant ses traitements alors qu’elle n’avait jamais été sportive.

“Maintenant, c’est elle qui me demande de mettre mes baskets !”

Baskets qu’elle a chaussées pour prendre le départ de la Rochambelle, marche de près de 7 km, aux côtés de deux amies. Ses larmes en franchissant la ligne d’arrivée ont fait couler les nôtres ; cette course représentait un véritable aboutissement pour elle. Pas moins d’une semaine après, ses examens indiquaient qu’elle avait parfaitement répondu au traitement et que son cancer semblait avoir disparu… 

[On vous donnera de leurs nouvelles lors de la diffusion du documentaire.]

On se souvient aussi

  • de ces coups de téléphone de la production avant le tournage, nous demandant le vendredi soir : “un planning complet de tournage à transmettre à France 3 pour lundi, sans quoi le tournage pourrait ne pas avoir lieu”.
  • de tous ces patients rencontrés pour le “casting” et qui étaient prêts à nous raconter leurs histoires. Certains ne sont malheureusement plus là, et ce documentaire leur est dédié.
  • de l’ensemble de l’équipe technique, souvent bretonne, qui nous a témoigné de beaucoup de sympathie et nous a offert de vrais moments de complicité.
  • de la séquence “feux de l’amour” tentée par Didier, notre cadreur, dans laquelle nous nous racontions notre histoire en nous tenant les mains assis à une table de pique-nique.
  • des “Jacadi a dit ‘fais des pompes’ !” qu’Aténa lançait à sa coach, Adeline, au lieu de s’étirer.
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