À l’occasion de la première Cancer pride, le 13 avril 2019, nous avons réalisé des quiz sur l’activité physique. Testez-vous sur nos 5 questionnaires !
Attention : nos quiz ont vocation à vous sensibiliser. Nous évoquons dans nos réponses des études scientifiques, mais les résultats trouvés pour un lymphome ne peuvent être appliqués à d’autres pathologies cancéreuses. Si vous vous posez des questions sur l’activité physique et que vous êtes est traitement… Parlez-en à votre médecin !
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Résultats
Bravo ! Tu fais partie de ceux qui ont bien compris les bienfaits de l’activité physique en prévention et dans le traitement d’une maladie. Alors, à toi de diffuser le message 🙂
Ce quiz a peut-être attisé ta curiosité ? Complète tes connaissances en lisant quelques articles sur www.maladesdesport.fr !
#1. Qu’est-ce qu’une activité physique ?
Selon l’Institut national du cancer, c’est tout mouvement corporel produit par contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense énergétique par rapport à la dépense énergétique de repos. Ce n’est pas seulement le sport !
#2. En cas de chirurgie, doit-on arrêter le sport ?
Dans un récent dossier publié par l’Inserm, les experts recommandent de pratiquer une activité physique avant la chirurgie. Aussi, en accord avec son médecin, il est important de poursuivre une activité après le traitement, afin d’accentuer les bénéfices.
#3. La chimiothérapie peut-elle avoir un impact sur les capacités cardio-respiratoires ?
Oui, malheureusement. D’après un rapport de l’Inca (Institut national du cancer), sur un échantillon de 220 personnes atteintes de cancer du sein qui débutent leur chimiothérapie, 96 % d’entre elles ont les mêmes capacités respiratoires que des femmes non-malades avec le même indice de masse corporelle. À la fin du traitement, ce chiffre tombe à 63 % seulement. Certaines études ont montré que de l’activité physique en pré-habilitation, soit avant une opération, permettait d’augmenter ces capacités.
#4. À partir de combien d’heures par jour, entre le lever et le coucher, dans une position assise ou couchée est-on considéré comme trop sédentaire ?
7 heures, qui sont faciles à atteindre : une journée au travail devant un ordinateur, des trajets maison-travail en voiture, une soirée devant la télévision… Ainsi selon un rapport de l’Anses (Agence nationale de la sécurité sanitaire), les personnes passant plus de 7 heures par jour en position assise devant un écran de télévision ont un risque de mortalité cardiovasculaire supérieur (de l’ordre de 85 %) à celui des personnes qui passent moins d’1 heure par jour en position assise.
#5. Combien d’heures d’exercices physiques par jour faudrait-il faire pour lutter contre une importante sédentarité ?
Toujours selon le cardiologue François Carré, une personne étant sédentaire près de 8 heures par jour doit réaliser 2 heures quotidiennes d’activité physique modérée à intense, pour contrer les effets néfastes de la sédentarité.
#6. Combien de Français passent 7 heures / jour en position assise ou allongée ?
Selon le rapport Esteban, nous sommes 40 millions de Français à être trop sédentaires. Pire, 1 Français sur 5 cumule excès de sédentarité et inactivité physique.
#7. Le cancer peut-il entraîner une dénutrition des patients ?
Oui, près de 40 % des patients seraient dénutris en France selon l’enquête Nutricancer. Une situation qui touche encore plus les séniors. D’où l’intérêt de surveiller son poids et tenter d’avoir une alimentation riche et variée.
#8. Avec la fin des traitements, la fatigue disparaît.
Selon l’Institut national du cancer, c’est souvent le premier symptôme à apparaître et le dernier à disparaître. Jusqu’à 30 % des patients en souffrent encore 5 à 10 ans après le diagnostic.
#9. Qu’il s’agisse de marcher ou de courir, les bienfaits sur la baisse des risques de récidive sont les mêmes.
Les études qui montrent une baisse de la récidive sont effectuées avec des programmes d’exercices physiques différents, souvent avec 3 séances par semaine, mais des seuils d’intensité variés. On observe alors le phénomène de “dose-réponse”, c’est-à-dire que plus on en fait, plus cela va être efficace. Mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’un peu d’activité physique, 30 minutes dans toute une semaine, c’est déjà mieux que rien du tout. Selon l’Inca, l’impact est significatif dès 5 Met/H.
#10. La pratique d’une AP agit-elle directement sur la qualité de vie d’un patient ?
Selon une étude publiée en 2012 dans la revue Cochrane, proposant des programmes de plusieurs activités physiques comme la marche, le vélo ou le yoga sur 12 semaines, pratiquer améliore le bien-être émotionnel des patients (+ 33 %), la qualité du sommeil (+ 46 %) et la perception de la douleur (- 29 %).
#11. Un médecin traitant peut-il prescrire du sport ?
Depuis mars 2018, c’est possible. Grâce à la loi de modernisation du système de santé, lancée par Valérie Fourneyron et Marisol Touraine, les médecins généralistes peuvent désormais prescrire du sport sur une ordonnance, aux patients étant en ALD. La prescription est prise en charge par certaines mutuelles, tandis que le dispositif est gratuit ou très peu onéreux dans certaines villes, en fonction des pathologies.