À l’occasion de la première Cancer pride, le 13 avril 2019, nous avons réalisé des quiz sur l’activité physique. Testez-vous sur nos 5 questionnaires !
Attention : nos quiz ont vocation à vous sensibiliser. Nous évoquons dans nos réponses des études scientifiques, mais les résultats trouvés pour un lymphome ne peuvent être appliqués à d’autres pathologies cancéreuses. Si vous vous posez des questions sur l’activité physique et que vous êtes est traitement… Parlez-en à votre médecin !
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Résultats
Bravo ! Tu fais partie de ceux qui ont bien compris les bienfaits de l’activité physique en prévention et dans le traitement d’une maladie. Alors, à toi de diffuser le message 🙂
Ce quiz a peut-être attisé ta curiosité ? Complète tes connaissances en lisant quelques articles sur www.maladesdesport.fr !
#1. Doit-on attendre plusieurs mois après ses traitements pour reprendre une activité physique ?
Même s’il faut écouter son corps, l’idéal est de ne jamais cesser une activité. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre avant de reprendre une activité progressivement. En ayant fait faire du tapis de course à des malades après leurs traitements, des médecins ont relevé des gains de performance de 30 % après six semaines. Preuve que l’on peut retrouver une condition physique rapidement.
#2. Combien de patients stoppent toute activité physique avec le diagnostic d’un cancer ?
Selon une enquête de la Cami, seuls 13 % de patients arrêtent de bouger. En revanche, 36 % croient savoir qu’il doivent “se reposer” pour mieux vivre les traitements.
#3. Un patient avec des métastases osseuses peut-il pratiquer une activité physique ?
Longtemps, on a interdit à ces patients de bouger. Pourtant, en 2018, une nouvelle recommandation britannique publiée dans la revue McMillian est venue changer la donne. “Il existe des preuves considérables et croissantes que l’AP améliore de nombreux facteurs chez les personnes vivant avec le cancer, y compris ceux avec des métastases osseuses. Lorsque les gens sont à risque, ils devraient être encouragés à être aussi actifs que possible tout en étant conscient des symptômes inquiétants.” La marche reste l’activité la plus recommandée dans ce cas.
#4. Grâce à l’activité physique, les patients peuvent se passer de certains médicaments.
Le sport ou l’activité physique n’est pas un remède miracle et on ne peut conseiller à personne de se passer des traitements classiques préconisés par les médecins pour des traitements alternatifs sans suivi. Aujourd’hui, l’AP est un soin de support reconnu et permet souvent une meilleur réponse aux traitements, et parfois, la baisse de consommation d’anti-douleurs.
#5. Pour lutter contre les effets de la sédentarité, il est recommandé de se lever et de marcher 5 à 10 minutes…
Afin de limiter les effets de la sédentarité, il est recommandé de se lever et marcher quelques minutes toutes les 120 minutes en position assise ou allongée (selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, environnement travail (Anses), révisant les repères relatifs à l’activité physique et à la sédentarité, publié en février 2016). Se lever pour téléphoner, échanger avec ses collègues plutôt que d’envoyer des mails, sortir du transport en commun une station plus tôt pour marcher, aller chercher sa baguette de pain à pied plutôt qu’en voiture, monter les escaliers plutôt que prendre l’ascenseur… Beaucoup de petits gestes permettent de limiter les temps de sédentarité.
#6. L’inactivité est un facteur de risque. En pourcentage, de combien de cancers du sein est-elle responsable ?
Selon l’OMS, le manque d’activité physique est la cause de 21 à 25 % des cancers du sein.
#7. Moins on pratique une activité physique, moins le corps va être capable d’en pratiquer une.
Selon l’Institut national du cancer, le processus de déconditionnement, dû à un manque d’activité physique, “peut aboutir un à état d’intolérance à l’exercice, qui se caractérise par la survenue rapide d’un état de fatigue invalidant, imposant la réduction ou l’arrêt d’activités de la vie quotidienne”.
#8. Plus on perd de masse musculaire, moins le traitement est efficace.
Le Pr Jardin, à Rouen, a montré dans une étude que la réponse aux traitements de chimiothérapie était meilleure chez les patients ayant conservé une masse musculaire suffisante. D’où l’importance de surveiller ce paramètre et de pratiquer une AP régulière pendant les traitements.
#9. La pratique d’une AP permet d’augmenter la survie à 5 ans.
Selon le rapport de l’Inca publié en mars 2017, les méta-analyses portant sur des patients atteints de cancer du sein, colorectal et de la prostate (non métastatique) montrent que la pratique d’une AP post-diagnostic est associée à une réduction de la mortalité globale d’environ 40 %, et les effets positifs sont plus marqués, en raison de l’effet dose-réponse. L’Institut note toutefois que les études sont prospectives, et que leurs résultats devront être confortés par des essais d’intervention.
#10. En France, combien coûte la sédentarité en termes de dépense publique (soins, médicaments, hospitalisations…) ?
Selon un rapport du Ministère des sports publié en 2018, le coût annuel de la sédentarité est estimé à 17 milliards d’euros, dont 14 pour les coûts directs (hospitalisation, consommation médicale, imagerie…), le reste pour les coûts indirects (perte de productivité lorsqu’un individu quitte son travail).
#11. Les salariés actifs sont-ils plus productifs que les inactifs ?
Selon un rapport du cabinet Goodwing Management, un travailleur actif serait 10 % plus productif que le salarié inactif. Mais si l’inactif devient actif, sa rentabilité pour l’entreprise (moins d’absentéisme, moins d’arrêt de travail…) grimpe de 14 %.