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  • Dans la société

Du sport en entreprise pour booster la productivité

  • 7 octobre 2017
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© Malades de sport
La société ESPHI propose d’installer le sport dans les entreprises en faisant un bilan physique des salariés grâce à un laser © Malades de sport
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Paris, samedi 7 octobre 2017 

“Le sport ? Je n’ai pas le temps, je travaille.” L’excuse est courante pour justifier son manque d’activité physique. Partant de ce triste constat, des professionnels tentent de percer le secteur du coaching en entreprise, avec un argument imparable pour les dirigeants : la pratique d’une activité augmenterait la productivité au travail.

Loin derrière les Lettons, les salariés français seraient à la traîne en terme de pratique sportive en entreprise. Pourtant, les notions de bien-être touchent de plus en plus de dirigeants qui tentent d’intégrer des créneaux de sport dans les journées de travail de leurs salariés. Même Pierre Gattaz, président du Medef, l’affirme : “Les valeurs du sport sont proches de celles de l’entreprise.” Surtout, l’activité physique permettrait de faire gagner près de 10 % de productivité aux salariés sportifs. C’est ce que révélait le cabinet Goodwill Management en 2016 dans une riche enquête sur les bienfaits du sport pour les sociétés.

Bouger plus pour gagner plus

Pour Julien Pierre, auteur du livre “Le sport en entreprise”, co-écrit avec l’ancien champion Stéphane Diagana, “la pause déjeuner reste le meilleur moyen de faire du sport”. Contrairement aux idées reçues, suer en abondance ne serait pas un gage d’efficacité. Les salariés peuvent ainsi s’adonner à la pétanque, au yoga, ou à des gymnastiques douces. Un argument qui va satisfaire ceux qui n’ont pas la chance d’avoir de douches à côté du bureau, “tout en soudant les équipes entre elles”, ajoute Julien Pierre. Ce dernier cite en exemple des grands groupes comme Google ou Adidas, qui renvoient une image “cool” en mettant à disposition de grandes salles de sport et de détente pour permettre à leurs salariés de mieux décompresser.

“Car ils en ont besoin. Nous savons que même s’ils peuvent se détendre, les salariés de ces firmes ont une forte pression. Ce n’est pas pour rien que le turn-over est si important.” 

Pour l’expert, le salarié n’hésite pas à enfiler ses baskets pour de bonnes raisons sanitaires. On est loin des récompenses du fabriquant Citroën qui, dans les années 20, proposait des séjours à la mer tout frais payés aux salariés qui parrainaient de nouveaux arrivants à leurs séances de sport, dans la cour des usines. Loin encore de l’entreprise Casper aux États-Unis, qui rémunère ses salariés sous forme de primes, en fonction de leur distance parcourue en course à pied pendant les pauses.

Échauffer les croque-morts

L’étude de Goodwing Management faisait également état d’un gain de rentabilité conséquent (14 %) si un salarié sédentaire devenait plus actif. Elle parle d’une économie de 34 euros par an en frais de santé. Une somme négligeable qui ne tient toutefois pas compte des frais dus à l’absentéisme, plus fréquent chez le patient sédentaire. Mieux, le travailleur actif coûterait près de 350 euros de moins à la société en frais de santé. Des chiffres dont se servent toute une série de start-up pour draguer les managers en leur proposant des solutions clefs en main. C’est le cas de Esphi, une société qui rassemble plusieurs créateurs et propose, entre autre, d’installer des machines de sport directement dans l’entreprise. “Il suffit d’avoir 100 m² de disponible, explique Patrice Bendahan, membre d’Esphi. Une machine, développée avec le Pr François Carré, vous scanne et vous fait un bilan complet de votre corps. Après quoi on vous propose une prise en charge physique personnalisée avec un éducateur formé.” Une version très high-tech du sport en entreprise, que ne souhaite pas développer TrainMe, autre start-up. “Dès que l’on a une salle de réunion, on peut faire du sport, il suffit de pousser les tables”, croit savoir son président Gatien Letartre. Lui propose de venir directement donner des cours dans les entreprises, et notamment dans l’industrie, où le nombre d’accidents du travail est plus important que la moyenne.

Nous avons travaillé avec Renault car ils se rendaient compte que leurs employés sur les chaînes de production n’arrivaient pas à tenir le rythme. De même pour le service funéraire de Paris, où l’on fait faire des échauffements aux salariés qui ont des blessures en portant les cercueils. Et ça marche.

Moins d’arrêts de travail, donc plus de rentabilité pour le dirigeant. Bref, “activer” ses collaborateurs, l’investissement semble rentable vu le nombre de sociétés qui tentent de se faire une place dans ce secteur d’activité. “Encore faut-il que les patrons laissent un peu de temps libre à leurs salariés dans leurs journées de travail parfois bien remplies”, ironise Chistian Nicolaÿ, préparateur physique et mental pour les managers.

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