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Sport sur ordonnance : têtes d’affiche & têtes de lard

  • 10 novembre 2017
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  • 6 minutes de lecture
© Malades de sport
La mairie de Lingolsheim, en banlieue de Strasbourg, n’a pas fait du sport sur ordonnance un cheval de bataille © Malades de sport
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Lingolsheim, mercredi 11 octobre 2017

La santé, une affaire de volonté ? Dans les municipalités, il semblerait que oui. Si Strasbourg a réussi à faire rayonner son dispositif de sport sur ordonnance partout dans l’Hexagone, sa banlieue ne montre pas le meilleur exemple. Enquête à Illkirch-Graffenstaden et Lingolsheim.

Il faut rendre à César ce qui lui appartient. Si tous les médecins de France peuvent aujourd’hui prescrire du sport à leurs patients sur une ordonnance, c’est grâce à l’initiative de la ville de Strasbourg, qui prend en charge les prescriptions. Un choix assumé par le maire Roland Ries (PS) et surtout par son adjoint à la santé, le docteur Alexandre Feltz. C’est d’ailleurs ce dernier qui, en 2015, un an avant la loi, a voulu étendre ce dispositif unique en France. Lors des assises du Sport-santé sur ordonnance (SSSO), premières du nom, est lancé un réseau national des villes SSSO, dont la capitale alsacienne est la tête d’affiche. Près de 50 villes se sont engagées depuis à proposer une réflexion sur le sujet. L’objectif est clair : devancer la future loi de modernisation du système de santé, qui ne propose aucun financement, et lancer des projets locaux.

Dans la liste des villes du réseau, il s’en trouve une qui connaît l’exemple strasbourgeois sur le bout des doigts. À Illkirch-Graffenstaden – une ville de près de 30 000 habitants, au sud-est de la métropole alsacienne – on a voulu se lancer. Un peu trop vite, peut-être. Huguette Heckel, maire adjointe aux affaires sociales, à la santé, et à la politique en faveur des aînés, rembobine :

“Au départ, nous avions une volonté. Mais nous nous sommes rendu compte des difficultés. On veut progresser, et si un jour on peut le faire, on le fera. C’est une question de moyens financiers.”

Cette pharmacienne à la retraite avait été “missionnée”. En 2014, l’édile, élu sénateur, avait démissionné et laissé sa place à Claude Froehly l’ancien maire PS, Jacques Bigot, pour s’occuper des questions de santé.

Comme partout ? En réalité, la santé “n’est pas une compétence de la ville, mais de l’État”, souligne l’adjointe. Au niveau régional, toutefois, peuvent être rédigés des Contrats locaux de santé (CLS). Portés par l’Agence régionale de santé et une collectivité territoriale, ils servent à définir un programme d’actions visant à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé. Mais aucun des acteurs mis en réseau n’a l’obligation de participer à l’ensemble des projets. En 2015, lors de la reconduction du premier Contrat local de santé de l’Eurométropole, la ville d’Illkirch a effectivement émis le souhait de s’inscrire dans le dispositif de sport sur ordonnance, “de manière volontaire”, afin de lutter contre le surpoids chez les enfants et les maladies chroniques chez les adultes, comme c’est écrit à la page 43. Les communes ont donc le choix de s’engager… ou non. D’ailleurs, l’autre municipalité signataire, Schiltigheim, n’a pas suivi la même voie. Quant à Lingolsheim, elle n’a tout bonnement pas participé au CLS de l’Eurométropole, dont Yves Bur, le maire, est aussi le vice-président.

La méthode Illkirch

“Notre méthode n’est peut-être pas la plus mauvaise”, se justifie Huguette Heckel, qui préfère voir le verre à moitié plein. À Illkirch, plusieurs partenariats ont été mis en place dans le cadre du Plan santé de la ville, afin de proposer des créneaux aux personnes malades. “Nous nous sommes d’abord tournés vers Redom, à qui nous mettons des locaux à disposition.” Ce réseau d’éducation thérapeutique, financé par l’Agence régionale de santé, s’adresse aux personnes atteintes de diabète, d’obésité ou de maladies cardiovasculaires.

“Les plus jeunes, on va leur faire préparer des repas pour leur montrer comment manger équilibré, avant de les faire bouger l’après-midi, détaille l’adjointe. Les adultes vont pouvoir rencontrer un diététicien, un psychologue, avant d’être redirigés vers des associations sportives.”

La voilà, la “méthode Illkirch”. Aucune ordonnance n’est délivrée, mais les médecins sont invités à orienter leurs patients qui en ont besoin vers les structures associatives. Cette année, de la marche nordique et du Qi gong devraient être proposés. La gym douce, en revanche, a déjà trouvé des adeptes, grâce à France Parkinson et Siel bleu. Une activité qui reste payante, mais “peu onéreuse. Siel bleu a pu mettre en place des tarifs préférentiels grâce à un don, et nous avons prévu de leur offrir une subvention cette année, poursuit l’adjointe. C’est une volonté de la ville que d’améliorer l’état de santé de ses habitants. Tout simplement, déjà, en aménageant des pistes cyclables.” Ce qui est loin d’être le cas partout. “À Nantes, nous en manquons, relevait lors des deuxièmes Assises du sport-santé sur ordonnance, mi-octobre, le Dr Nathalie Saraux, vice-présidente du réseau des villes santé de l’OMS. Il faut que les villes investissent l’espace pour créer des conditions favorables à la pratique.”

À tâtons

La volonté politique. Voilà donc ce qu’il faut pour mettre en place des mesures fortes comme le SSSO. Une volonté qui, bien sûr, se heurte à des contraintes économiques et des arbitrages délicats. “Je ne vous cache pas qu’il a eu des conflits, se souvient Anne-Marie Heugas, adjointe aux sports de Montreuil, également membre du réseau SSSO. En matière d’aménagements sportifs, nous ne faisons pas souvent le poids face à des promoteurs immobiliers. Mais à la fin, c’est au maire et au conseil de trancher.” Problème, les arguments pour convaincre manquent aux élus qui se retranchent souvent derrière la baisse des dotations de l’État. Une excuse que déplore Patricia Saraux :

En matière de santé, on ne parle jamais du retour sur investissement. Toujours des coûts. La communauté scientifique doit fournir plus d’études pour faire avancer le sport santé.

Les rares édiles à avoir fait le choix du SSSO l’on fait sans aucune garantie, comme l’explique Michaël Dozière, adjoint au sport à la ville de Douai : ”On y va à tâtons car il n’existe pas de modèle économique. Mais dire cela, ce n’est pas suffisant. Car si certains y vont et pas leurs voisins, cela crée des inégalités de territoires.”

Des inégalités déjà bien réelles. Si le Dr Feltz rapporte à Strasbourg que des habitants de Schiltigheim, commune voisine, se posent la question de “déménager pour faire du sport sur ordonnance”, plusieurs professionnels du sport et de la santé font face à une recrudescence des demandes. C’est le cas à Lingolsheim, au sud-ouest de la métropole alsacienne. Dans le fief d’Yves Bur – ancien député à l’origine du décret de 2006 qui interdit de fumer dans les lieux publics – l’adjointe à la santé, qui a démissionné à l’été 2017, ne sera pas remplacée. “Nous laissons la compétence santé aux associations de la ville. Et cela se passe très bien.” Pour Corinne Wagner, directrice générale des services, le SSSO ne peut marcher qu’à Strasbourg.

“Chez nous, personne ne le demande. Les médecins sont d’ailleurs très difficiles à sensibiliser sur ce sujet.”

Des propos qui font bondir Yannick Schmitt, médecin généraliste à Lingolsheim et vice-président du syndicat Regroupement autonome des jeunes généralistes jeunes installés et remplaçant (Reajgir) : “Au cabinet, je reçois beaucoup de patients qui aimeraient que le sport que je leur prescris soit remboursé. Je suis donc allé voir le maire personnellement, et il ne voulait rien savoir.” Contacté à plusieurs reprises, Yves Bur n’a pas souhaité nous répondre. Un refus qui se justifie par “simple opposition politique”, selon Claude Bronner, ancien généraliste strasbourgeois. Yves Bur (LR) n’aurait pas souhaité reprendre une idée socialiste, même si c’est une question de santé publique. “Bur est une tête de lard, ce ne serait pas étonnant”, croit savoir l’ancien docteur.

© Malades de sport
Le centre social L’Albatros propose désormais, avec l’aide de la Fédération française sport pour tous, un créneau pour les personnes diabétiques © Malades de sport

Face à cette demande d’activité physique adaptée, le centre socioculturel L’Albatros a mis en place un créneau spécifique depuis la rentrée de septembre 2017. Une seule heure par semaine, à la charge des patients atteints de diabète, d’obésité ou de maladies cardiovasculaires. “Bien sûr, cela crée des jalousies. Les habitants d’ici se sentent lésés par rapport à Strasbourg”, raconte Sébastien Testevuide, de la Fédération française de sport pour tous, à l’initiative de cette séance. En première ligne, les associations sont toujours en avance face aux politiques publiques. Laura Flessel, la ministre des Sports, a tout de même promis de “recenser les initiatives existantes pour s’en inspirer”. EnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrer

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