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  • À l'hôpital

V@si danse avec Lou

  • 7 août 2017
  • Pas de commentaire
  • 4 minutes de lecture
© Malades de sport
Vélo, gainage, étirements… Lou enchaîne les exercices de sa séance de renforcement musculaire, qui dure une heure © Malades de sport
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Clinchamps-sur-Orne, mardi 13 juin 2017

Avant qu’on lui diagnostique un lymphome, Lou Langlais dansait. Depuis sa rémission, début mai, l’adolescente ne pense qu’à reprendre sa passion. Elle suit un protocole d’Activité physique adaptée créé par V@si. Cette jeune entreprise montpelliéraine conçoit des programmes d’entraînement sportif sur mesure. Basés sur des recommandations scientifiques, ils sont disponibles en visio-conférence.

Cette année, le gala de l’école de danse Sophie-Berra, qui investit le Zénith de Caen, a pour thème les films du réalisateur Tim Burton. Son univers féérique et fantastique, peuplé de monstres gentils et de personnages atypiques, enchante une jeune fille en particulier. Ce samedi 17 juin, Lou Langlais regarde le spectacle avec envie, entourée de ses parents. Sur scène, ce sont ses amies qui se déhanchent en rythme. Elle, elle a été privée du show par une autre sorte de monstre : un cancer, qui l’a écartée des parquets de danse pour plusieurs mois.

Son lymphome de type B lui a été diagnostiqué fin novembre 2016, un mois avant ses 16 ans. Les cures de chimiothérapie ont commencé presque aussitôt. Certaines lui causent des aplasies fébriles, qui la contraignent à l’isolement. Lou doit dire au revoir à la danse et à ses longs cheveux lumineux. « À l’hôpital, je n’étais pas dans des conditions pour faire du sport », assure-t-elle, même si elle grimpe quelques fois sur un vélo d’appartement, pour « rompre l’ennui » de sa chambre stérile. Elle rencontre toutefois Vincent Roche. Étudiant en Activité physique adaptée et santé (Apas) à l’université de Caen, il vient deux fois par semaine dans le service pédiatrie du CHU pour prodiguer des séances de sport aux enfants. Une activité qu’il exerce dans le cadre de son projet d’étude de licence.

« En master, j’ai voulu aller plus loin en proposant des cours à domicile. Certains enfants rechignent parfois à pratiquer une activité à l’hôpital ou l’abandonnent après leur traitement. C’est pourquoi il faut les accompagner chez eux. »

Face à face numérique

Lou se greffe au programme, qu’elle suit depuis son salon. En rémission depuis le début du mois de mai, elle ne pense qu’à une chose : « Reprendre la danse à la rentrée et avoir une suffisamment bonne condition physique pour retrouver mon niveau. » Son objectif devient le point de départ de son plan d’entraînement. Alors que le projet de Vincent est arrivé à son terme, la jeune sportive se tourne vers V@si. Cette Jeune entreprise universitaire, créée en novembre 2012, à Montpellier, par Aline Herbinet, enseignante-chercheuse en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), développe des protocoles de sport adapté. Accessibles de 7 à 77 ans ? « Le plus jeune a 4 ans, et le plus âgé, 96 ! assure la fondatrice. Nous nous occupons de personnes atteintes de cancer mais aussi de sclérose en plaques, d’anorexie, de dépression ou encore de la maladie de Parkinson, soit 13 ALD au total. En onco-pédiatrie, nous avons une centaine d’enfants. » Pour prodiguer leurs séances, les coaches se connectent à leurs patients grâce à une plateforme de visioconférence, « associée à un système de données de santé sécurisé », insiste Aline.

Ce mardi de juin, c’est donc à travers une tablette que Lou rencontre Ghislain. Vêtu d’un T-shirt siglé du cœur bleu de V@si, il pédale en même temps que l’adolescente sur un vélo d’appartement. Elle explique :

« C’est ma séance de renforcement musculaire. Je m’échauffe sur le vélo, à différents niveaux de force, avant de passer aux exercices. »

Pour cette première séance, son nouveau coach à la barbe de trois jours lui pose quelques questions sur ce qu’elle faisait avec Vincent, entrecoupées de blagues qui détendent la sportive… plutôt timide.

Elle a déjà passé son entretien motivationnel, avec Vincent, qui a permis de déterminer son programme. «  Certains ne cherchent pas à reprendre la danse, ils ont juste besoin de dépenser de l’énergie, explique Ghislain. On prend aussi en compte les indications du médecin : y a-t-il certains mouvements que le patient ne peut pas faire ? Enfin, on évalue la condition physique, en proposant des exercices à très basse intensité. C’est à partir de ce « premier état » et de recommandations scientifiques qu’on va concevoir le programme. » « Il existe encore des pathologies pour lesquelles rien n’existe, donc on invente des programmes, on les essaie et on les évalue. C’est mon rôle, en tant que docteur en Staps », ajoute Aline.

© Malades de sport
Dans son salon, Lou a posé sa tablette sur le piano. Elle se regarde dans son reflet pour s’assurer de bien faire les mouvements © Malades de sport

“Un vrai bol d’air”

La personnalisation des séances a de quoi rassurer. On ne propose pas la même chose à un enfant en surpoids et à une ado avec un cancer. Christophe et Stéphanie Langlais, les parents de Lou, assurent :

« Nous, on était plutôt pour. On était persuadés que reprendre une activité physique allait lui faire le plus grand bien. »

Pour les parents aussi, c’est « un vrai bol d’air », affirme Vincent Roche.

« Pendant une heure, ils voient leur enfant jouer, et eux aussi oublient un peu pourquoi ils sont à l’hôpital. »

Au CHU de Caen, une quinzaine d’enfants en ont bénéficié, grâce à des associations de parents qui le financent… se montrant ainsi convaincus des bienfaits sur les petits malades. Quant aux médecins… « Au début, ils avaient certaines interrogations quant à l’efficacité du programme et l’organisation dans le service. Ils ne connaissaient pas grand chose à l’Activité physique adaptée, se souvient l’étudiant. Aujourd’hui, cette activité doit être pérennisée. »

Pour Lou, l’entraînement va se poursuivre au moins jusqu’à la rentrée, avec Ghislain. « Elle a un bon niveau, même s’il reste une petite faiblesse au niveau cardiovasculaire. On va travailler ça à plein régime, pour qu’elle soit capable de faire des chorégraphies en entier. D’ici trois mois, ça devrait aller… » Le rendez-vous est donné. L’année prochaine, au Zénith de Caen, ce sera elle, la reine de la soirée.

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