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Jonathan Carré : “Sortir de la spirale infernale du repos”

  • 9 janvier 2019
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Sud de la France, mercredi 9 janvier 2019

À 34 ans, Jonathan a déjà connu 3 cancers. Le premier aux testicules, suivi de 2 rechutes, chacun plus dur que le précédent. C’est en fouillant lui-même sur Internet et en se documentant qu’il commence à faire du sport pour mieux supporter les traitements. Un soin complémentaire qui a changé sa qualité de vie et lui a forgé un mental à toute épreuve. Il regrette aujourd’hui que le corps médical n’alerte pas plus les patients sur la nécessité de “bouger” pendant la maladie. 

Je m’appelle Jonathan, j’ai 34 ans, je suis marié et père de deux enfants. En juin 2016, on m’a diagnostiqué un cancer du testicule métastasé à la chaîne ganglionnaire. Une semaine après le diagnostic, je me suis fait opérer et on a enchaîné avec un protocole de chimio de type BEP. Les examens à la fin du protocole montrent une réponse complète.

En janvier 2017, à la suite d’un examen de contrôle, on m’annonce une rechute : c’est reparti pour un protocole de rattrapage TIP, plus lourd que le premier. Je suis de nouveau en rémission complète à la fin de ce traitement.

En septembre 2017, on m’annonce une deuxième rechute avec deux nodules métastatiques aux poumons. On prévoit un protocole en essai clinique extrêmement lourd qui finira avec deux cures de 1 mois en chambre stérile avec chimio intensive et double autogreffe. Et me revoilà en rémission complète.

C’est à partir de la fin du premier protocole que je me suis intéressé de nouveau au sport (j’en pratiquais quelques années avant). Ma première approche était de reconstruire mon corps que la chimio avait endommagé. Je me suis donc inscrit dans une salle de sport avec ma femme, qui m’a épaulé tout le long du parcours. Je me suis également fait conseiller par un coach car il ne s’agit pas de faire n’importe. J’ai également demandé l’avis à mon médecin traitant. J’ai commencé par faire un peu de cardio avec du renforcement musculaire et j’ai augmenté le rythme progressivement toujours sans trop forcer. Je prends du plaisir, je retrouve de la force et je me remets assez vite de tout ces traitements et ce, grâce au sport.

“Je n’aurais pas eu cette force sans le sport”

À l’annonce de ma première rechute, la question a été de savoir si je pouvais continuer la pratique sportive pendant les chimiothérapies. J’ai alors fait des recherches sur Internet et là, j’ai lu beaucoup d’articles sur les bienfaits du sport en complément des traitements, et même après les traitements, pour diminuer les risques de rechute.

Toutes les explications que je lisais me paraissaient évidentes. Bien remonté et motivé, je décide de continuer le sport pendant les traitements, toujours avec l’avis de mon médecin traitant qui m’a confirmé que c’était bien de continuer sans forcer.

Pendant les hospitalisations, j’allais marcher tous les jours et plusieurs fois par jour dans les couloirs. À côté, je continuais d’aller à la salle. Le fait de maintenir une activité physique tout au long du traitement a été très bénéfique. C’est à partir de là que j’ai vraiment ressenti la magie de l’activité physique sur moi. Je me sentais vraiment mieux, mon moral était au plus haut… La fatigue, je la ressentais forcément, n’était pas une fatigue lourde et désagréable à cause au traitement, mais vraiment une bonne fatigue. Surtout, j’avais une grande fierté et une estime de moi renforcée quand j’arrivais à lever un kilo de plus qu’avant, ou tenu plus de temps sur le tapis. Chaque progrès est une victoire sur la maladie, ce qui booste le moral à fond.

Mes proches – pas tous -, me donnaient plutôt des conseils comme « ne force pas trop » ou « il faut te reposer ». Je ne leur en veux pas, mais la seule chose que j’ai découvert, c’est que pour se remettre des chimios, la solution est de sortir de la spirale infernale du repos. Je continue mes entraînements après le protocole, qui a laissé quelque séquelles, surtout des neuropathies aux pieds et mains.

Pour ma deuxième rechute, une fois le coup accusé, le combat a repris. Et je ne pense pas que j’aurais eu cette force sans le sport. Je suis allé à la salle tout au long du protocole, à mon rythme même si certains jours, je devais vraiment me motiver pour bouger, mais il le fallait. Dans la bulle stérile, il y avait un pédalier, j’essayais d’en faire un  maximum.

À la sortie des deux bulles, j’avais perdu 17 kg, essentiellement à cause de la fonte musculaire. Le sport m’a permis de récupérer bien plus vite que si j’étais resté dans mon lit. De semaine en semaine, je voyais l’évolution de mon corps.

Mes programmes étaient adaptés à mes besoins. En cas de fatigue, je privilégiais les sports assis (vélo, rameur, appareil de musculation en position assise), sinon je variais beaucoup les exercices (vélo elliptique, tapis, exercice au poids du corps, soulevé de charge….)

Aujourd’hui, je suis à 8 mois de rémission complète suite au dernier protocole. Pour moi, il est évident que la pratique d’une activité physique a joué un rôle important dans l’évolution de la maladie, d’ailleurs plusieurs professionnels de santé me rejoignent sur ce point.

Il est dommage que le corps médical n’informe pas plus les patients sur les bienfaits du sport et qu’il ait fallu que je m’informe personnellement sur ce sujet pour découvrir qu’on a des solutions à portée de main pour se sentir mieux.

Je voulais également me mettre à la course à pied mais la chimio intensive a provoqué de grosses neuropathies au pied qui, en 8 mois, n’ont pas régressé. Cela se traduit par un problème d’équilibre et une douleur comme si je marchais sur des legos en permanence). Mais je compte bien courir en 2019. Maintenant, je continue le sport avec ma femme et nous ne sommes pas près d’arrêter !

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