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Jennifer Rimbault : “Avec mon diabète, je cours moins vite, mais je cours”

  • 9 mai 2018
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Bailleul, dimanche 22 avril 2018

Nous avons rencontré Jennifer, 40 ans, au cours du trail du mont des Flandres, aux alentours du 17e kilomètre. Elle nous a doublé, proposant une pâte de fruit à Léa qui commençait à sentir ses jambes flancher. « J’ai toujours ce qu’il faut sur moi, je suis diabétique de type I », nous avait-elle expliqué. De quoi nous impressionner, et nous donner l’envie de la faire témoigner. Une sollicitation à laquelle elle a rapidement répondu.

J’avais 15 ans quand on m’a découvert la maladie, un diabète de type I. Je pratiquais alors l’athlétisme à un niveau régional, avec pour spécialité le fond (encore aujourd’hui) et le lancer (javelot, disque et marteau). D’un coup, tout a basculé : fini le sport ! Finie cette activité qui m’avait permis de prendre confiance de moi, de vaincre ma timidité, de devenir combative et forte face aux événements de la vie. Et d’être fière de moi. La maladie, je la connaissais déjà, car ma tante en est aussi atteinte. Cela m’a aidé à mieux l’accepter. Au début, j’ai eu peur de ne plus pouvoir courir, de ne pas pouvoir enfanter, et aujourd’hui encore, j’ai peur de mourir. C’est peut-être pour cela que je profite de la vie, notamment en courant.

Jennifer pratiquait l’athlétisme à un niveau régional quand on lui a diagnostiqué son diabète de type I.

Car j’ai eu la chance, une fois stabilisée et à la suite d’un test d’effort, en 1997, de participer à un stage “diabète et sport” avec le centre hospitalier Duchenne de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), qui m’a appris à gérer la maladie pendant une activité physique. Ce stage d’une semaine était encadré par des diabétologues, des infirmières, une diététicienne et des éducateurs sportifs. On faisait du VTT le matin, du catamaran l’après-midi, avec des pauses régulières pour surveiller la glycémie. Le midi, on apprenait à adapter nos doses d’insuline, on nous parlait de la dépense énergétique et de notre maladie.

C’était enrichissant, tant humainement que techniquement, et indispensable pour reprendre l’activité physique sans trop de risques. Depuis ce stage, je n’ai jamais cessé de courir ; moins vite, mais courir quand même.

Il faut savoir que le diabète oblige à adopter une hygiène de vie stricte. Mon corps ne sécrète plus d’insuline, donc je dois lui en apporter. L’insuline, c’est une hormone qui permet de transporter le sucre (l’énergie) vers les organes ; une hormone sans laquelle les organes ne peuvent fonctionner, un peu comme l’essence pour une voiture. Il faut apprendre à l’équilibrer, ce qui n’est pas toujours facile, car de nombreux facteurs peuvent augmenter le taux de sucre dans le sang : le stress, les infections, parfois le simple fait de regarder un dessert avec envie sans pouvoir le manger qui crée une frustration…

Le trail, une belle façon de voyager

Mais avec le sport, les besoins en insuline diminuent ; je peux diviser mes doses de moitié sur des courses de plus de 2 heures ! Je dispose, pour mes sorties, de 2 outils : une pompe à insuline, qui en délivre en continu à un débit qui varie selon l’activité pratiquée (et que je peux modifier en cas de besoin spécifique comme après un repas copieux ou si je tombe malade, ce qui m’arrive rarement) ; et un free-style, qui mesure en continu ma glycémie, afin de me permettre d’adapter mes doses plus facilement (c’est plus confortable que de se piquer le bout du doigt 8 à 10 fois par jour). Avec ces outils, je peux prendre le départ de courses longue distance. Et je joins l’utile à l’agréable grâce au trail, qui est aussi une belle façon de voyager. Je suis d’ailleurs inscrite pour un trail de 30 km en septembre, ainsi que pour le marathon de Paris édition 2019. Et parce que la course à pied nous pousse à toujours vouloir plus, j’envisage un ultra-trail pour 2020.

“Le sport m’offre un équilibre quand la maladie montre ses mauvais côtés – sa gestion, la fatigue qu’elle procure, la restriction qu’elle impose. Le sport me permet d’avancer, de me sentir vivante et libre.”

Paradoxalement, la maladie est devenue mon alliée, parce qu’on fonctionne ensemble. Quoique, parfois, elle m’en fait de belles ! Mais elle m’a permis de me sentir plus forte et d’apprendre à voir les bons côtés de la vie : avant, je n’avais pas conscience de la chance que j’avais de vivre sans contraintes, sans souffrance, sans calculs… Aujourd’hui, je veille à préserver ma vie en soignant mon corps, mais aussi à accompagner d’autres personnes à avancer malgré la maladie et le handicap : je travaille en rééducation neurologique, avec des patients qui ont subi des AVC.

J’adore les faire rire, les aider à dégager la force de se battre pour récupérer.

C’est un métier de passion que je n’aurais peut-être pas connu si je n’étais pas tombée malade. Aujourd’hui, je ne changerais de vie pour rien au monde : tout dedans à sa raison d’exister.

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