Adhérer à l’association

Nos actualités
  • Sur les terrains
  • À l’hôpital
  • Dans les labos
  • Dans la société
  • Sur le papier
    • LEXIQUE
    • REVUE DE PRESSE
    • QUIZ
      • QUIZ N°1
      • QUIZ N°2
      • QUIZ N°3
      • QUIZ N°4
      • QUIZ N°5
  • Témoignages
  • Notre aventure
Malades de sport
  • QUI SOMMES-NOUS ?
  • L’ASSOCIATION
  • LA LOI
  • NOUS CONTACTER
  • NOTRE LIVRE
  • BOUTIQUE
Facebook
Twitter
Instagram
YouTube
  • QUI SOMMES-NOUS ?
  • L’ASSOCIATION
  • LA LOI
  • NOUS CONTACTER
  • NOTRE LIVRE
  • BOUTIQUE
Adhérer
Malades de Sport
Malades de Sport
  • Sur les terrains
  • À l’hôpital
  • Dans les labos
  • Dans la société
  • Sur le papier
    • LEXIQUE
    • REVUE DE PRESSE
    • QUIZ
      • QUIZ N°1
      • QUIZ N°2
      • QUIZ N°3
      • QUIZ N°4
      • QUIZ N°5
  • Témoignages
  • Notre aventure
0
  • Sur le papier

“Prescrire de l’Apa, c’est un contrat entre le médecin et son patient”

  • 15 février 2021
  • Pas de commentaire
  • 4 minutes de lecture
Total
0
Partages
0
0
0

Caen, mardi 16 février 2021

Très peu formés en matière de prescription de l’activité physique adaptée, les médecins traitants manquent parfois d’outils pratiques. C’est la vocation de ce livre : Ordonnances – Activité physique : 90 prescriptions. Explications de texte avec deux des auteurs de cet ouvrage collectif : Aude-Marie Foucaut, maîtresse de conférences et coordinatrice de ce travail collectif, et Mathieu Vergnault, enseignant en Activité physique adaptée et contractuel au STAPS de l’Université Sorbonne Paris Nord.

Votre ouvrage collectif paraît dans la collection Ordonnances des éditions Maloine, qui vous l’a commandé. Il existe donc maintenant des ordonnances d’activité physique adaptée spécifiques par pathologie ?

Mathieu Vergnault : On était un peu réfractaires au départ à cause de cela, du terme “ordonnance”, car on ne peut pas appliquer de recettes en Activité physique adaptée. Notre ouvrage s’adresse à des médecins mais on ne voudrait pas qu’ils s’en servent selon une logique A + B = C. L’APA c’est beaucoup plus complexe : c’est spécifique à une personne, en prenant en compte l’environnement dans lequel elle peut pratiquer, en fonction de la politique de santé de son territoire, etc.

Le fait de voir l’AP comme un médicament nous questionne, car cela renvoie à une image passive : je prends un comprimé et je suis guéri.

Par ailleurs, nous ne sommes pas dans l’injection mais nous donnons des indications.

Aude-Marie Foucaut : Des indications en termes de fréquence, de temps, d’intensité et de type d’activité (endurance, aérobie ou renforcement musculaire). Ça reste très ouvert.

On est aussi dans une démarche de motivation, c’est-à-dire de faire prendre conscience au médecin que prescrire de l’activité physique, c’est difficile, parce que accompagner un patient dans un nouveau comportement. C’est un contrat qui doit se faire avec le patient. Et plus le médecin connaîtra les outils dont il peut se servir, plus il sera capable d’entrer dans le dialogue avec son patient pour définir son projet sur le long terme.

Mathieu Vergnault est aussi président de la SFP-APA. (Capture vidéo de S’Capad Santé)

Comment est-ce que cela se présente, concrètement ? Quel est l’objectif de ce livre ?

AMF : On a fait un plan suivant toutes les pathologies qui pouvaient bénéficier de l’AP. Selon la logique du médecin, on a commencé par les Affections longue durée (ALD), qui sont considérées dans le décret. Puis dans une deuxième partie, par ordre alphabétique, d’autres pathologies.

C’est vraiment un ouvrage pratique pour les médecins : il n’a qu’à ouvrir la page de telle ou telle pathologie pour savoir quelle ordonnance faire. On y écrit aussi ce qu’ils doivent dire ou ne pas dire : ne pas dire le mot “sport”, ne pas culpabiliser le patient, lui conseiller de s’arrêter s’il se sent essoufflé… Tout ça de façon assez vulgarisée pour que le médecin puisse expliquer à son patient assez facilement.

Et c’est aussi un document de travail, avec des cases libres à chaque page pour qu’ils puissent y noter leurs observations, leurs notes personnelles.

MV : On ne dit pas qu’il faut telle activité physique pour telle pathologie, comme dire qu’il faut prescrire de l’escrime dans le cas d’un cancer du sein. On a aussi écrit une introduction pour bien poser le propos, pour contextualiser le sujet et parler des études.

AM : C’est un ouvrage avec une base scientifique ; on s’est basés sur des données des sociétés savantes, on a utilisé des méta-analyses avec de hauts niveaux de preuves.

MV : Les preuves de la littérature forment un triptyque avec le professionnel de l’APA et le patient. C’est le savant mélange des trois qui forme l’ordonnance. Il ne faut oublier ni les compétences du professionnel ni le patient et son degré de motivation. Encore une fois, si on donne des recettes du type “10 minutes de tai chi comme ci et 10 minutes comme ça”, on oublie ces deux critères-là.

Aude-Marie Foucaut, maîtresse de conférences et coordinatrice de ce travail collectif (Capture vidéo de S’Capad Santé)

Comment avez-vous travaillé pour fournir un ouvrage collectif ?

AMF : On a réparti les parties en fonction de nos expertises, ce qu’on appelle une clé de répartition. Alexandra Landry a la double spécialité éducation-motricité et APA et est autrice d’une thèse dédiée à l’APA sur les lombalgiques ; François Lhuissier est un médecin spécialisé en médecine du sport et en physiologie ; et Didier Chapelot est un ancien médecin généraliste, responsable d’une licence Activité physique adaptée et santé (APA-S) à l’université Sorbonne Paris Nord. C’est bien d’avoir travaillé avec des médecins, pour savoir comment trier les informations nécessaires au praticien, pour qu’il puisse utiliser le livre rapidement.

MV : Mais ce qui nous a pris le plus de temps, c’était le fait d’harmoniser le vocabulaire, entre ce qui est utilisé par les médecins et ce qui est utilisé par les Enseignants en Activité Physique Adaptée (EAPA). Est-ce qu’on écrit endurance ou aérobie ? Il nous a fallu confronter les regards des professionnels du terrain et des médecins. Qu’est-ce qu’on cherche à dire et comment on le dit ?

AMF : On espère vraiment toucher les médecins. Nous avons assez peu de retours de leur part pour l’instant. Le levier patient est également très fort. Ce sont parfois eux qui vont questionner un médecin sur cette thématique. On sait pourtant que si en consultation, un médecin demandait “Est-ce que vous bougez?”, le patient va l’entendre et se demander s’il est en capacité de changer son mode de vie. Il y aura peut-être des mises à jour de ce livre en fonction des avancées scientifiques.

Ordonnances – Activité physique : 90 prescriptions, par Aude-Marie Foucaut (coordinatrice), Mathieu Vergnault, Alexandra Landry, François Lhuissier et Didier Chapelot, publié en octobre 2020 aux éditions Maloine. 488 pages, 35 €.

 

Total
0
Partages
Partager 0
Tweeter 0
Partager 0
Article précédent
  • Dans la société

Sport-santé au Sénat : “L’enjeu n’est plus de savoir s’il faut prescrire”

  • 9 février 2021
Voir l'article
Article suivant
  • Dans la société

Le Magazine de la santé du 23 octobre 2020

  • 12 mars 2021
Voir l'article
Vous pourriez aussi aimer
Voir l'article
  • Dans la société
  • Sur le papier

Grégory Ninot : “On peut guérir 3 maladies avec l’activité physique”

  • 8 mai 2019
Voir l'article
  • Sur le papier

Nadia Bastide : “Les aliments anti-cancer n’existent pas”

  • 27 mars 2019
Voir l'article
  • Dans la société
  • Sur le papier

Au quotidien Le Monde, “on ne s’attendait pas à avoir tant de matière”

  • 25 mai 2018
Voir l'article
  • Sur le papier

Le jeûne serait inefficace face au cancer

  • 5 décembre 2017
© Malades de sport
Voir l'article
  • Sur le papier

8 chiffres à savoir sur l’alimentation pendant un cancer

  • 16 novembre 2017
© Malades de sport
Voir l'article
  • Sur le papier

Nutrition : “Une bonne alimentation peut fatiguer les cellules cancéreuses”

  • 6 novembre 2017
© DR
Voir l'article
  • Dans la société
  • Sur le papier

Sport sur ordonnance : “Difficile d’inscrire la pratique sportive durablement”

  • 27 octobre 2017
© Sébastien Samson
Voir l'article
  • Sur le papier

Le sport comme médicament ? 8 arguments pour convaincre

  • 20 octobre 2017

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

ADHÉRER À L’ASSOCIATION
Abonnez-vous à notre newsletter
NOTRE ÉDITO
INSTAGRAM
TWITTER
NOS PARTENAIRES

S'inscrire à la newsletter

Catégories
À l'hôpital
9 Posts
View Posts
Dans la société
34 Posts
View Posts
Dans les labos
4 Posts
View Posts
Non classé
4 Posts
View Posts
Notre aventure
14 Posts
View Posts
Sur le papier
9 Posts
View Posts
Sur les terrains
17 Posts
View Posts
Témoignages
12 Posts
View Posts
Articles récents
  • Adriana Di Cola : « Pendant l’ultra-trail, j’avais envie de crier à tout le monde que j’étais sous chimio »
  • L’activité physique peut-elle soulager les patients atteints de myélome ?
  • Le développement du sport-santé est-il freiné par le politique ?
  • Alexandre Feltz : “Il est indispensable que les services déconcentrés de l’État s’engagent à co-financer le sport-santé”
  • Mathieu Legraverend : « Il est illusoire d’imaginer que l’on pourrait financer l’Apa comme un acte de prescription classique »
Commentaires récents
  • Rose dans Adriana Di Cola : « Pendant l’ultra-trail, j’avais envie de crier à tout le monde que j’étais sous chimio »
  • Bignon dans Pascale Gambe : “Oui, c’est possible de courir”
  • Nogué dans Pascale Gambe : “Oui, c’est possible de courir”
  • Hubert à vélo dans Quand Envoyé Spécial veut freiner les bienfaits du vélo électrique
  • Codarin dans Quand Envoyé Spécial veut freiner les bienfaits du vélo électrique
  • L’ASSOCIATION
  • Mentions légales
  • Gestion des cookies
  • Politique de confidentialité
  • Conditions générales de vente

Saisissez vos mots clés de recherche et appuyez sur Entrée.